Envie Pathologique : Quand Notre Bonheur Dépend Du Malheur Des Autres

L’envie ronge toute personne et détruit tout terrain fertile. Tuez ce qui est vivant et courez vite comme un tsunami. Il détruit tout. L’envie est destructrice à la fois pour soi et pour les autres. Un sentiment que l’existence amère, surtout dans sa plus grande intensité.
Peut-être qu’à un moment de notre vie, nous avons ressenti de l’envie envers une personne. Soit en raison de leurs qualités physiques, de leurs exploits ou de leur chance. Personne n’est totalement étranger à ce sentiment.
Maintenant, il existe un type d’envie étiqueté comme sain qui ne produit pas ce goût amer. Sa présence est quelque chose comme une petite tape dans le dos qui, lorsqu’elle est ressentie, indique ce à quoi nous aspirons ou que nous aimerions changer et qui nous laisse un arrière-goût de tristesse et de nostalgie. L’envie saine n’est pas aussi amère ou destructrice que l’envie pathologique.
Ecoute l’envie de nous aider
L’envie, qu’elle soit saine ou pathologique, nous parle de quelque chose qui nous manque ou que nous considérons du moins ne pas avoir. Cela indique peut-être la présence d’un sentiment d’infériorité qui nous empêche d’avoir des relations saines avec les autres ou peut-être nous rappelle-t-il ce rêve qui était piégé dans la chambre de nos vies. Quoi qu’il en soit, il a toujours quelque chose à nous dire, c’est pourquoi il est si important de l’écouter.

Nous n’obtiendrons rien en le cachant ou en le niant. Envy est là et veut nous avertir de quelque chose. Sinon, nous ne nous sentirions pas comme cette petite épine plantée dans notre poitrine lorsque nous apprenons la fortune et le bonheur des autres. Cela n’aurait pas d’importance pour nous.
Ainsi, lorsque nous ressentons de l’envie, il semble que quelque chose s’agite en nous. C’est pourquoi il est important de l’écouter, de traduire ce qu’il veut nous dire, de l’accepter et d’agir. Oui, la puce est entre nos mains, pas entre les mains des autres. La dernière personne qui peut décider quoi faire de ce rêve non réalisé, c’est nous. Ne l’oublions pas.
L’envie pathologique nous détruit
Il est vrai que nous n’avons pas toujours les ressources pour réaliser nos rêves, mais peut-être pouvons-nous les adapter à nos possibilités et travailler constamment pour les réaliser. C’est pourquoi il est normal à certaines occasions d’avoir ce petit pincement au coeur quand on voit que quelqu’un a réalisé ce que nous n’avons pas encore pu faire. Ou ce qui nous donne le vertige de vouloir accomplir.
Le problème est lorsque cette envie devient l’axe central de nos interactions avec les autres. Lorsque cela domine nos relations et que nous commençons à nous comparer constamment à l’autre. De cette façon, la seule chose que nous réalisons est de nous décentraliser de notre propre existence, en portant notre regard critique vers l’extérieur. Un regard porté sur la recherche du défaut, de la faiblesse ou de la faiblesse de l’autre. Une attitude punitive qui ne pardonne pas le bonheur des autres.

Ainsi, l’autre personne finit par devenir quelqu’un à haïr. Selon son malheur notre bonheur et son bonheur notre malheur. Un labyrinthe d’inconfort qui tourne autour du sentiment d’envie et qui a le pouvoir de nous aveugler lorsqu’il s’agit de trouver une solution à ce qui s’est passé.
Transformer l’énergie négative en positive
Face au piège de l’envie et à l’effet de négativité qu’elle génère, il est vital de transformer cette énergie (visant à critiquer et à rechercher les “défauts” des autres) en une énergie positive afin de trouver ce qui nous rend vraiment heureux. Ainsi, tout l’effort porté à tracer l’extérieur doit être dirigé vers notre intérieur.
Nous seuls pouvons être notre seule mesure. Il est important de supposer que la comparaison est vraiment inutile. Chaque être humain est unique et possède ses propres forces et faiblesses. Pourquoi se comparer aux autres ? Nous ne sommes pas la même personne, nous n’avons pas vécu la même chose, nous ne voyons pas le monde de la même manière…

Chaque personne est construite différemment. Il y aura des gens qui seront “meilleurs ou moins bons” que nous dans une discipline spécifique et vice versa. C’est quelque chose que nous devons assumer si nous ne voulons pas entrer dans le jeu mortel des comparaisons.
L’un peut être un désastre en mathématiques et pour un autre, ils peuvent être extrêmement simples. Mais ce dernier n’est peut-être pas aussi créatif que le premier, qui est une explosion d’art et de créativité. Chaque personne brille de sa propre lumière.
Comme nous pouvons le voir, ce n’est qu’en vivant dans notre propre réalité que nous pouvons nous concentrer sur ce que nous voulons être et comment nous voulons le faire. Alors le meilleur allié pour avancer n’est pas le sentiment d’envie mais l’acceptation. Ce support capable de nous propulser où l’on veut et qui parfois nous facilite tellement la route.