Dis-moi De Quoi Tu Te Vantes Et Je Te Dirai Ce Qui Te Manque (Superb Styles Relationnels)

Les arrogants se vantent de ce qu’ils n’ont pas et essaient de se démarquer chaque fois qu’ils en ont l’occasion. Ce qui se passe, c’est qu’à la fin, ils sont rejetés parce qu’ils se regardent. Le psychologue Marcelo Ceberio nous en parle.
Dis-moi de quoi tu te vantes et je te dirai ce qui te manque (Superbes Styles Relationnels)

Certaines personnes, face à leur faible estime d’elles-mêmes, ont tendance à se vanter en arborant de fausses vertus personnelles, en affichant des valeurs et en essayant d’attirer l’attention dès qu’elles en ont l’occasion. Ce qui se passe, c’est qu’ils ont tendance à signaler ce qui manque dans leur arrière-boutique personnelle.

Résultat : ils finissent par être rejetés car ils deviennent flatteurs, ne laissant aucune place aux autres. Ce sont des gens qui développent de superbes styles relationnels. Allons plus loin.

Une faune ostentatoire

La dévaluation ou la faible estime de soi est l’un des grands maux de l’être humain. Une bonne estime de soi implique de se valoriser, de s’aimer, de se mettre en avant et d’être loin de l’égoïsme ou de l’égomanie. C’est aussi comprendre vos propres limites et capacités. Il s’agit de savoir ce qui peut ou ne peut pas être fait, quelles sont les forces, les ressources et les faiblesses. Bref, une pleine et sincère reconnaissance.

Or, l’évaluation est un processus qui se métabolise à huis clos dans nos esprits et nos émotions. C’est un processus d’auto-réflexion qui explore à la fois ses forces et ses faiblesses. Il n’y a que nous qui devons nous valoriser : reconsidérer nos valeurs personnelles, se sentir précieux pour soi et pour les autres. Parce que si nous le faisons, nous offrirons aux autres le meilleur de nous-mêmes.

Rien de plus qu’une véritable appréciation dans la faune ostentatoire. Ce groupe est composé de fiers, arrogants, humbles et faussement pudiques, surestimés, égoïstes, vantards, ostentatoires, pétulants… qui sont quelques spécimens du genre qui tentent de se faire reconnaître et de se défendre contre leur fort sentiment d’inutilité intérieure.

Ce sont des formes d’interaction qui génèrent des réactions dans différents contextes. Des mécanismes contenus dans le handicap personnel, auxquels on pourrait appliquer l’équation suivante : dis-moi de quoi tu te vantes et je te dirai de quoi tu souffres.

Les fanfarons croient consciemment qu’ils peuvent tout faire et que ce n’est pas avoir une bonne estime de soi, c’est de l’egomanie; c’est-à-dire l’idolâtrie elle-même. Bien sûr, cela est plus proche de la pédanterie et de l’arrogance, même si cela pourrait bien être typique d’un comportement délirant.

  • Ce sont des gens arrogants tout-puissants qui essaient de monopoliser les dialogues, se donnant un petit éclat et ce sont absolument des égoïstes, dans les dialogues desquels -qui sont des monologues- on peut les entendre dire : “parce que je…, j’ai une fois… , vous savez que je…”, malgré le fait que l’interlocuteur parle d’un sujet.

Superbes styles relationnels

arrogant et pétulant

dans la fierté

vantard et ostentatoire

Il y a aussi des fanfarons qui ont cette touche de pédantisme. Par exemple, le fanfaron est celui qui monopolise l’attention dans les rassemblements sociaux, menant divers sujets. Il a la capacité de lire des articles peu nombreux et superficiels dans des magazines populaires ou de mémoriser certaines notes de la chaîne Discovery.

De plus, il parle et parle de manière séduisante sans laisser de place aux autres et, parfois, il se ridiculise parce qu’il essaie de fournir des connaissances techniques de construction à un ingénieur, explique des mécanismes inconscients à un psychologue, enseigne la physique quantique à un physicien ou les mécanismes de clonage au biologiste, professeur de politique internationale, de biologie marine et même d’analyse de l’actualité, mais ce ne sont pas des indicateurs de sagesse mais des moyens de se démarquer dans les rassemblements sociaux.

C’est l’un des superbes styles relationnels qui pourraient être atténués par des quotas d’humilité. Même la personne pourrait devenir vraiment admirée.

fier et surestimé

Ces gars pouvaient difficilement être qualifiés de fiers. Justement, le mot fierté est l’un des termes mal appliqués dans l’usage courant. En général, il est traité comme un synonyme de fierté : il est fier ! Vous êtes fier, qui pensez-vous que vous êtes ! Et plus rien de mal.

Être fier de qui vous êtes est la meilleure chose qui puisse arriver à une personne. Elle est synonyme de valorisation optimale et productive. Cela n’implique pas que quelqu’un est supérieur à quelqu’un d’autre, ce n’est pas une mesure qui dénigre l’autre, c’est une estimation personnelle de ce que je vaux.

La fierté ne signifie pas non plus se surestimer. Se surestimer revient à se donner plus de valeur que ce que l’on possède. Le surestimé croit qu’il est quelqu’un qu’il n’est pas. En tant que telle, c’est une position défensive qui cache des sentiments d’inutilité intérieure.

Par exemple, quelqu’un n’obtient pas d’emploi parce qu’il veut obtenir un poste de patron ou de manager, sans avoir eu d’expérience professionnelle préalable, même en théorie ! Il est convaincu qu’il satisfait aux exigences de ce poste et pense qu’un autre poste moindre le dénigre, n’est pas pour lui et ne dépend pas de lui. En fait, s’il prend une position de rang inférieur à l’aspirant, il se connecte avec cette ineptie qu’il ne veut pas ou ne veut pas sensibiliser. Alors, il préfère ne pas travailler pour accepter sa dévaluation. Ils finissent par s’excuser dans la politique sociale et économique du pays et que le travail n’est pas réalisé.

Femme avec fierté destructrice

Humble et faux modeste

faux modeste

égoïste

ces parfaits

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