Assez Déjà ! Je Ne Veux Pas Suivre Les Normes Sociales

Les normes sociales constituent l’ensemble des règles qui doivent être suivies dans chaque communauté pour une meilleure coexistence des individus. Ils sont basés sur les croyances et les coutumes de chaque groupe, il est donc possible qu’ils varient d’une communauté à l’autre. En eux, le respect et l’harmonie prévalent comme facteurs essentiels pour une bonne coexistence.
Autrement dit, nous savons tous comment nous devons nous comporter dans des situations sociales pour nous adapter au groupe. Nous savons que certains comportements ne sont pas bien perçus par les autres et nous les évitons.
Par exemple, si quelqu’un nous dit un secret, pour maintenir l’harmonie dans le groupe d’amis, il est important de garder ce secret pour nous. De la même manière qu’il est important pour une bonne cohabitation de s’exprimer de manière affirmée quand quelque chose ne nous plaît pas.
Tout comme elles définissent le comportement approprié pour chaque communauté, les normes sociales guident ou influencent notre comportement ; ils déterminent le comportement qui est considéré comme approprié pour chaque étape de notre vie, ce qui est attendu de nous dans chaque cycle de vie. Par exemple, en vieillissant, les normes sociales nous poussent à prendre des décisions que les autres attendent de nous : profession, partenaire, où nous voulons vivre, si vous allez avoir des enfants et combien…
Réfléchissons, que se passe-t-il lorsque ce que je veux va à l’encontre des normes sociales ? Qu’est-ce qui m’empêche de prendre mes propres décisions même si elles sont différentes des autres ? Toutes les normes sociales doivent-elles être acceptées et appliquées ou y a-t-il une décision propre de la marge qui faut-il respecter ? Nous en parlons ci-dessous.

Peur d’être rejeté
La peur d’être rejeté peut nous empêcher de prendre nos propres décisions, car enfreindre les normes sociales pourrait entraîner le rejet par un groupe. Il est important de noter que le rejet pour cause de non-conformité peut être adaptatif et nécessaire ; Si une personne se comporte d’une manière désagréable ou ne respecte pas les coutumes du groupe à de nombreuses occasions, sinon toutes, le rejet est inévitable.
Un rejet qui, lorsqu’il survient systématiquement et parce qu’il n’emprunte pas le même chemin que les autres, génère un sentiment de malaise chez la personne rejetée. Même si cela n’arrive pas, il y a généralement une certaine peur d’être rejeté, même si c’est sans précédent et plus de peur que de fait.
Peur d’être différent
La peur de se démarquer, d’avoir des aspirations et des goûts différents peut aussi nous freiner dans le choix d’une option ou d’une autre. Il est courant que nous suivions la majorité, car en règle générale, cela donne un sentiment de sécurité (celui de : tout le monde ne se trompera pas et, s’ils le sont, il sera temps de distribuer un très faible pourcentage des conséquences, car il y a beaucoup de).
En ce sens, il existe une variété de recherches qui montrent l’influence du groupe. L’expérience d’Asch tente de montrer comment les êtres humains peuvent exprimer un accord avec la majorité, en ne s’écartant pas de la position consensuelle, même si au fond nous ne sommes pas d’accord.
Donc, d’après l’expérience, le groupe pourrait avoir une grande influence sur nous, on se laisse emporter par lui même s’il y a une voix intérieure qui nous dit que ce n’est pas ce que l’on veut/pense. La grande influence générée par le groupe provoque une certaine peur de nous montrer tels que nous sommes, car ce qui est différent n’est pas ce que nous avons l’habitude de savoir comme “normal”.

Ça suffit! Je ne veux pas suivre les normes sociales
Peut-être qu’un tournant viendra dans nos vies lorsque nous repensons ce que nous voulons, qui nous sommes et ce qui nous identifie. Il se peut qu’à ce moment nous percevions que nous avons passé trop de temps à faire ce qu’on attendait de nous et à ne pas nous consacrer à ce à quoi nous aspirons. C’est alors que nous avons décidé que s’il y avait des règles à respecter qui s’imposaient, nous pouvions aussi nous démarquer et être différents.
Bref, enfreindre les règles nous fait sortir de cette zone de confort. Une position que nous voulons adopter, mais que nous ne postulons pas par peur de ce qu’ils diront ou de ce qu’ils penseront de moi.
En tout cas, l’influence de la majorité fait partie de notre nature d’animaux sociaux. En d’autres termes, peut-être êtes-vous conscient à ce stade que vous avez adhéré à un consensus à de nombreuses reprises…
L’annonce est que cela continuera à vous arriver. Souvent, l’information et la connaissance ne sont pas des points d’appui suffisants pour échapper à ce phénomène -dans de nombreux cas, cela fonctionne sur un plan inconscient-, mais elles suffisent pour l’éviter chez les autres et expliquer notre comportement a posteriori. De cette façon, nous serons en mesure de porter des jugements plus justes sur nos décisions.