5 Comportements Du Quotidien Expliqués Par Les Neurosciences

Il existe plusieurs comportements quotidiens expliqués par les neurosciences qui nous renvoient à la grande complexité de l’être humain. De plus en plus de progrès sont réalisés dans l’étude de ces mécanismes biologiques qui sont présents dans les actions, les pensées et les sentiments des êtres humains, mais en même temps de nombreux mystères demeurent.
En particulier, il y a certains comportements que nous considérons comme normaux , mais qui, d’un point de vue physiologique, impliquent une énorme complexité. Ils représentent également les expressions les plus élevées du cerveau humain. Par conséquent, le sujet est fascinant et a attiré l’attention de nombreux scientifiques.
Cependant, les comportements quotidiens expliqués par les neurosciences ne sont pas épuisés dans cette illustration biologique. Le corps humain est biologique, mais aussi symbolique. Le cerveau ne fait pas de nous une anatomie pure, puisqu’il constitue un réseau nerveux très élaboré, qui donne naissance à quelque chose de plus que de la matière pure et dure. Cela est évident dans ce que dit la science sur les comportements suivants.
1. Rougir
Le rougissement fait partie de ces comportements quotidiens expliqués par les neurosciences, du moins d’un point de vue physiologique. Et nous disons “au moins”, car jusqu’à présent la science n’a pas été en mesure de comprendre pourquoi nous rougissons. Nous sommes la seule espèce qui vire au rouge et c’est pourquoi Darwin a parlé de rougir comme « la plus humaine des expressions ».
La science dit que dans une situation de honte, le corps libère de l’adrénaline. Cela provoque la dilatation des vaisseaux sanguins pour faciliter la circulation sanguine et la circulation de l’oxygène. Les veines du visage se dilatent et laissent passer plus de sang que la normale. C’est là qu’intervient le rougissement. D’un point de vue psychologique, cela correspond à se sentir trahi.

2. Embrasser, un des comportements quotidiens expliqués par les neurosciences
Le baiser n’est pas une expression universelle, c’est-à-dire qu’il n’est pas présent dans toutes les cultures, bien qu’il le soit dans de nombreuses. Certains primates, comme les chimpanzés et les bonobos, s’embrassent également. Cependant, la fonction que remplit le baiser entre ceux-ci est la réconciliation, exclusivement. De plus, ils ne pressent pas leurs lèvres l’une contre l’autre et n’échangent pas de salive.
Chez l’homme, la question est différente. La salive masculine contient une protéine appelée darcine, qui dépend de la testostérone. La présence de cette protéine permet à la femelle d’identifier quel est le mâle le plus apte à la reproduction. Dans le même temps, les menstruations et l’ovulation modifient le souffle de la femme. Dans le baiser, l’homme le capture et sait quand une femelle est plus apte à procréer.
3. Soyez généreux
Une étude menée au Département de psychologie de l’Université de Lübeck, en Allemagne, a tenté d’établir les mécanismes cérébraux impliqués dans les comportements généreux. Ils sont partis de l’idée que l’altruisme n’est pas seulement un produit de l’éducation, mais correspond aussi à un mécanisme biologique.
Après avoir mené une expérience auprès de volontaires, ils ont réussi à établir que les personnes les plus généreuses ont deux caractéristiques. Premièrement, ils sont plus actifs dans une zone connue sous le nom de jonction temporo-pariétale (TPJ). Et deux, que cette zone avait un lien étroit avec le striatum, un élément pertinent dans le sentiment de bonheur. L’être humain est génétiquement équipé pour être social.
4. Se ronger les ongles
Se ronger les ongles est un autre de ces comportements quotidiens expliqués par les neurosciences, même s’il semble irrationnel. On sait que jusqu’à 30 % de la population adulte adopte ce type de comportement. Chez les enfants, le pourcentage est encore plus élevé. En principe, cette habitude obéit à un mécanisme de relâchement des tensions. Cette tension génère un surplus d’énergie, qui diminue lorsque l’on se ronge les ongles.
Cependant, certaines expériences réalisées avec des souris ont montré des données intéressantes. Après avoir traversé plusieurs fois le même labyrinthe, ces animaux ont trouvé un moyen de le traverser et l’ont appris. Puis ils ont continué à effectuer toujours le même parcours. Lorsque cela s’est produit, les ondes cérébrales dans le striatum étaient plus lentes. En d’autres termes, l’habitude calme, aide à réguler l’énergie disponible.

5. pleurer
Il existe encore plusieurs énigmes entourant les pleurs humains. Les larmes sont un autre de ces comportements quotidiens expliqués par les neurosciences, mais seulement partiellement. Premièrement, il faut bien comprendre qu’il y a des larmes physiologiques et des larmes émotionnelles. Les premiers sont ceux qui apparaissent lorsque, par exemple, on épluche un oignon. La seconde a lieu lorsque nous sommes dans certains états affectifs.
Selon William H. Frey, biochimiste au St. Paul-Ramsey Medical Center dans le Minnesota, les larmes émotionnelles transportent des composants tels que le manganèse, le chlorure de potassium, la prolactine, les endorphines, l’adrénocorticotropine et la leucine-enképhaline hors du corps. En supprimant ces composants, la tension émotionnelle diminue. Cependant, l’expert néerlandais Ad Vingerhoets assure que pleurer est une façon d’exprimer l’impuissance, un appel instinctif à l’aide.
Le cerveau reste une réalité mystérieuse, sur laquelle la science n’a guère avancé. Bien qu’il existe de nombreuses nouveautés sur les comportements quotidiens expliqués par les neurosciences, nous sommes encore loin d’avoir atteint une compréhension complète de nombreux phénomènes.